GEO UNIV’R Tunisie 2024
“Cadastre” de Bedolina (découverte en en Italie du nord) 2000 ans av.n.è. J.-C. Quatre périodes au moins de gravure se superposent, et cette mystérieuse topographie apparaît sur la deuxième couche, voisinant avec des représentations de cervidés. S’il s’agit bien d’un premier vocabulaire topographique, nous ne savons pas le lire.
Ces cartes polynésiennes appelées Rebbelibs, Medosou ou Mattangs représentants les courants marins et la direction de la houle qui est perturbée par la présence des îles avec des bâtons de bois courbés, les coquillages représentants la position des îles. Elle datent de 1000 av.n.è.
Lambert, N., Zanin C. (2019). Mad Maps - L’Atlas qui va changer votre vision du monde (p. 144p). Armand Colin.
Nicole Oresme (1370) est un des premiers à concevoir le principe et l’utilité des coordonnées cartésiennes pour la représentation graphique de phénomènes quantitatifs
William Playfair (1786)
Commercial and Political Atlas.
Florence Nightingale (1857)
Notes on Matters Affecting the Health, Efficiency and Hospital Administration of the British Army.
Quand la cartographie rencontre la visualisation de données statistiques
Carte figurative de l’instruction populaire en France (Charles Dupin, 1826)
Frère de Montizon (1830)
Emile Cheysson (1886)
Carte Figurative des pertes successives en hommes de l’armée française dans la campagne de Russie 1812–1813.
Charles Joseph Minard (1869). Minard représente en 1869 les pertes colossales de l’armée française dans la campagne de Russie au début du XIXe siècle. Cette fameuse « carte figurative » raconte l’histoire de cette armée, qui arrive à Moscou avec moins d’un quart de son effectif de départ, avant de se faire à nouveau décimer sur le voyage du retour.
La nature de la donnée détermine le type de représentation.
Données qualitatives nominales
Données qualitatives ordinales et données quantitatives relatives
Données de stock
⚠️ Pas de stock en aplat
Il existe une multitude de logiciels permettant de réaliser des cartes ou contribuant à leurs réalisation. Logiciels SVG, logiciels de cartographie clic bouton, logiciels en ligne de commande, logiciels DAO…
De l’acquisition de données à la carte finale, on mobilise généralement différents logiciels, libres ou propriétaires. Plus on multiplie les logiciels, plus la chaîne de traitement est brisée.
Avec R, on va donc chercher à minimiser ces ruptures logicielles en regroupant l’ensemble de la chaine de traitement dans une seul écosystème.
Et cela permet de documenter notre travail et de rendre nos cartes reproductibles.
Voyons voir comment tout cela fonctionne : neocarto.github.io/geounivr2024/MAR_2_carto